Avocate, féministe et militante des droits humains , à la découverte de Me Ndeye Fatou Touré

De ténacité et de brio , Géante humble, féministe et combattante pour les droits humains en général et les droits des populations. L’école a été le moteur de la réussite de Ndèye Fatou Touré, née à Kaolack, au centre du Sénégal, en 1960, dans une famille d’enseignants. « J’étais une jeune fille timide qui ne faisait que travailler. Pendant les vacances, je n’avais d’autre activité que de rester à la maison, de lire et d’écouter de la musique… » À la faveur des affectations de son père, inspecteur du primaire, elle a pu connaître très jeune, différentes régions du pays. En 1979, Ndèye Fatou entre à l’université. « J’étais passionnée par le droit. Il m’arrivait même de rater des cours magistraux pendant deux jours pour assister à des procès criminels. Et j’en frémissais… » À l’examen, elle fut la seule femme sur plus de cent candidats, de sorte qu’elle eut la chance d’intégrer le cabinet du prestigieux bâtonnier de l’époque Fadilou Diop. Elle y a été initiée au droit des affaires. Ndeye Fatou Touré devenue une grande avocate et défenseur des droits humains, a été aussi député à l’assemblée nationale du Sénégal durant la 11é législature, élue sous la bannière du mouvement Tekki.